Litanies de l’Italie
Litanies de l’Italie
…et des Italiennes.
(A. Rimbaud)
Italia Celeste… Comme j’aimerais, comme je voudrais… Ma chi è questo ? Uno nuovo ?
Je ne sais pas, ce ne sont pas des choses que l’on dit. Oui, c’est ça, ça ne se dit pas. Enfin ça ne se dit plus… mais peut-être… peut-être qu’en les chantant… « je suis rital et je le reste »… Che cosa strana !
Je rêve.
Je rêve de soleil, de Sicile. D’un estate italiana. Je rêve de Côme, des grottes bleues, la via Chiaia, Santa Maradona et l’Isola Verde, Trapani, Trapattoni et Cesare Mori…
Entra Entra
Revoir la terre originelle près de Cefalù et la lagune, la cité des chats. Le Tintoret, Dante, et plus encore, tous les balcons de Vérone… revenir, juste un peu, ma famille et ma forza Italia, San Gennaro, Santa Lucia… Un plat de Penne all’Arrabbiata dans la strada…
Cosa Nostra
L’Honorable Société, Camorra, N’drangheta, Sacra Corona Unita, dans les environs de Syracuse et Caltanissetta… J.F.K., La vita è bella, Antonio Montana… La Cosca de Salvo et tous les latifondo… Da noi non si chiani i genitori i vecchi.
Di polipo
Bagheria, les vendettas, l’Ucciardone, Don Corleone, tout ça sur fond de méditerranée et du grand Milan AC… Ah, l’Italie, mon Italie, soupir du pont des soupirs…Oui, plus le mont Palatin que tous les petits Liré, et plus mon Tibre latin… heureux qui comme un Italien…
Roberto, mio palmo
Felix qui comme Benigni au JT de 20 heures ! « Écoutez Poivre, jé né rien compris dé cé qué vous avez dite ma jé souis d’accordé !!». Et Viva Italia ! Costume Prada, opera aperta, Giacomo Balla… et la Cicciolina !
Solo tu
La symphonie. Direction Pizzeria Brandi, en Ducatti, Moto Guzzi, Lamborghini, sourire armani et Monica Belluci… Cléopâtre, Messaline, Messine, Mélusine… au son de la Callas et des Matias… Bazar
Più bella cosa
Capulet, Montaigue, sempre di più… Panzani, Pantani, Inzaghi, les rosso neri… Vois où je vis… et les westerns spaghettis. La bomba, Tomba, faire du ski sur l’Etna ! Retourner à Pompéi, dans mon pays, finir en gondole, près des Doges, Ponte de le tete, lever la tête…
O Sole mio
… Les Italiennes…
Mais je rêve, je rêve…
Tu vuo fa’ l’italiano ?
Je suis né sous le signe de l’hexagone comme disait l’autre.
Je suis tristement français.
Si tristement français.
François Péchin